C’est 6 mois plus tard, le 10 décembre 2010 que nous sommes convoqués et confrontés séparément face à 4 gendarmes pour le mari, 3 pour l’épouse, durant 5 h… avec à chaque instant la vérification de la concordance de nos déclarations.
Nous sortons avec le statut de simple témoin dans cette enquête préliminaire.
De plus des gendarmes en civil viennent immédiatement enquêter à notre domicile, avec prise de photos à tous les étages de notre maison, pour vérifier la possibilité ou non de voyeurisme !
C’était clair et non équivoque.
Le lendemain de cette comparution comme témoins, nous étions, séparément durant 4 h chacun, confrontés à nos filles, nous ne les avons pas reconnu dans leur comportement à notre égard ; une explosive et insultante, l’autre frustrée voire prostrée qui refusait notre regard !
On apprendra plus tard que la famille accusatrice était dans un hôtel voisin … on a compris à qui notre fille a téléphoné après avoir dit aux enquêteurs qu’elle voulait tout arrêter … ils ont suspendu la confrontation puis ensuite changement de cap !
Nous avons remis films, photos des 10 dernières années ; pour les enquêteurs, il n’y a rien à charge dans le dossier, le procureur ne peut que classer sous quinzaine… pour Noël 2010 nous avait‐on dit !
Il a fallu attendre plus de 10 mois, sans aucune nouvelle instruction, pour obtenir fin octobre 2011 le classement sans
suite mais le mal, le doute et les calomnies dans la commune se propagent !
Il est protégé, il n’y a pas de fumée sans feu, élu donc suspect, notable donc coupable, c’est un réseau international de pédophilie avec des francs‐ maçons (il n’en a jamais fait partie) !
Il a fait du tourisme sexuel en Thaïlande ! (il n’est jamais allé dans ce pays)
Le constat des enquêteurs nous innocentant est resté constant : voyeurisme impossible, aucun indice de début de preuve pour tout le reste… MAIS la tentative d’accusation de nos détracteurs a bien été réelle, renouvelée, permanente !
Heureusement, nous avons eu sans cesse le soutien de notre fils et de son épouse.
Puis, après que le procureur ait classé sans suite, la famille (côté paternel) fidèle dans l’épreuve, a repris contact auprès de nos filles ; elle a été très bien accueillie durant une journée chez l’une puis, à notre grande
satisfaction, un contact était amorcé avec l’autre mais 3 semaines plus tard tout s’arrête, tout est rompu, plus question de contact !
On s’interroge et découvrirons plus tard qu’avec de bons conseils, témoins et avocats …
les 2 filles se sont portés partie civile auprès du doyen des juges d’instruction.
Nous avions appris ce rebondissement, par un milieu politiquement hostile localement plusieurs semaines avant que nos filles n’engagent réellement cette nouvelle étape !
Malgré de fortes présomptions, nous refusions d’y croire !
Durant 4 ans, la pugnacité de la partie adverse a été démontrée avec leurs avocats zélés de notoriété nationale connue…, ils prétextent des aménagements exécutés 13 ans plus tôt dans notre maison et réussissent à ré ouvrir le dossier pour le voyeurisme en faisant interroger le chef d’entreprise et le salarié.
Fort heureusement, cette partie‐là de travaux avait été réalisée par entreprise !
Il nous a même fallu rechercher et communiquer des factures de travaux réalisés à la construction de la maison 40 ans plus tôt en 1974 !